Cette forme d’analyse qui consiste à critiquer les idées de la vulgate libérale est très efficace.
Je lis actuellement un article de J. Sapir ( http://www.legrandsoir.info/grece-pourquoi-hollande-et-merckel-ne-sont-pas-d-accord.html) pour sa tentative de définition des classes sociales (ou plutôt du comportement -électoral- des couches sociales) à partir de leur position par rapport à la rente. Ce n’est pas inintéressant mais trop superficiel.
J’attends une analyse qui définirait clairement d’une part la classe capitaliste d’aujourd’hui : par rapport à la finance, l’industrie (y compris agro-alimentaire), le commerce ; leurs intrications dans les grands groupes et leur domination dans l’organisation capitaliste de la production et l’obtention du profit. Est-elle encore nationale ou, comme le prétend J. Sapir, supra-nationale ?
D’autre part la classe moyenne, le terme de classe n’étant peut-être pas inapproprié tant cette couche sociale semble avoir acquis une conscience partagée de ses intérêts, ce qu’elle manifeste par son adhésion au socialisme version PS et son aptitude à gérer la société capitaliste française. Et les liens de cette classe moyenne avec la première.
Et enfin de la classe prolétarienne qui demande elle aussi des distinctions car sa partie supérieure est quasi fusionnelle avec la précédente, et sa partie inférieure constitue une forme moderne du lumpenproletariat. Avec, entre les deux extrêmes ce qui ne peut plus guère être appelé la classe ouvrière.
Bref, à quand une analyse de classe de la société française, voire européenne et même au delà ?
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