Je suis bien triste de la tournure de ce débat la sortie de Marie Druker du journal n’est pas un procès sur son honnêteté, mais simplement appliquer une règle. Les média ont un pouvoir énorme, en phase d’élection , ils peuvent peser sur le vote, définir des règles simples, pour limiter ces portes à faux me parait un minimum. Ce qui me choque c’est que ça ne semble pas évident aux journalistes (voir la discussion autour du cas de Béatrice Schonberg).
Comme toute règle, elle est incomplète et non satisfaisante, Marie Drucker est certainement plus neutre que Jean Pierre Pernaut. Malgré tout, il me semble sain, qu’en phase sensible, un journaliste ne puisse pas être accusé à tord ou à raison d’être juge et partie, le mieux donc c’est qu’il se retire. Pour bien visualiser, imaginez Cécilia Sarkozy en grande prêtresse d’un débat présidentiel ou d’une soirée électorale, il est bien évident que c’est intenable. Si ce qui est vrai pour un homme de premier plan, ne l’est plus pour un autre, à quel niveau doit on s’arrêter ????
Je suis bien d’accord, ça ne règle pas le problème de déontologie, qui ne semble pas trop soucié la plupart de nos journalistes. Mais au moins ça va dans le bon sens !!!
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