La liaison de Marie Drucker et de François Baroin n’avait pas fait le tour des rédactions, qu’elle affirmait déjà dans un communiqué, qu’elle se mettrait « en congé de la présentation du journal de Fr3 du vendredi 23 février au lundi 7 mai 2007 » et ce « dans la perspective de la campagne électorale présidentielle ».
Tiens donc, me suis je dit !
Elle semble affirmer qu’une « liaison » entre elle, une journaliste de France télévision et un homme politique (ancien journaliste), remettrait en question son sens du jugement et son esprit critique et sans écorner l’intégrité du second.
Si je comprends son embarras, je n’arrive, en revanche pas du tout à comprendre, comment cette remise en question pourrait se restreindre dans le temps : « Le temps d’une campagne » ?
C’est clair que de la manière dont cet « arrêt de travail » est présenté, il nous apparaît évident, que cette journaliste retrouverait intégralement et totalement son sens du jugement et son « impartialité », intacts comme avant, et ce tout juste après la campagne électorale comme si de rien n’était. Comme si la politique s’arrétait à l’arrêt de cette campagne électorale.
Comme je doute très fort que cette suspension temporaire n’apporte quoi que ce soi, je trouve (n’en déplaise aux antimoralisateurs en tout genre et aux bienpensants réfractaires à la bienpensance) ce retrait aussi ridicule que démagogique !
