Encore un article tout à fait ridicule sur la question.
Déjà, la discrimination positive, je trouve ça discriminant : écarter d’un emploi un type plus diplômé parce qu’un candidat d’une minorité se présente, heuu, comment dire ...
Mais là, on touche au grand n’importe quoi !
Et puis tiens, pourquoi ne pas lier les deux concepts : la discrimination négative qui obligerait les policiers à contrôler « mamie bagouze » en priorité, hein ?
Il existe des typologies de crimes et délits.
A chacune de ces typologies, une population est plus marquée.
Aux jeunes les tags, par exemple.
Aux délits liés à l’alcoolémie, les pifs rouges.
Aux violences racistes, les crânes rasés.
Alors arrêtez de faire chier les policiers qui - s’il s’agit de ne pas nier qu’ils exercent parfois des abus - font dans leur ensemble leur métier difficile plus que correctement.
Contrôler un barbu en djellaba et au sac de sport lourd et volumineux dans le cadre de vigie-pirate, je trouve ça plus cohérent que de contrôler un type en costard-cravate.
Non, nous ne sommes pas tous égaux devant les faits.
Pour des délits d’initiés ou des fraudes à la bourse, je vais contrôler des Kerviel.
Pour des vols à l’arrachée, des jeans-basket me semblent plus pertinents.
Ceci précisé, je suis convaincu que de se faire contrôler en permanence parce qu’on est black ou beur doit être énervant.
Mais cela reste marginal et cela occulte aussi les jeunes qui, gravitant autour de quartiers sensibles, sont eux aussi contrôlés parce que jeunes et non pas black ou beur.
Et enfin, les statistiques.
Leur interdiction n’a qu’un seul effet : empêcher de souligner que les statistiques donnent bien souvent raison aux policiers dans des contrôles qu’il est plus facile de prétendre comme discriminants.