Ils croient encore au Père Noël les gens de la Libre Pensée.
Dans le type de société marchande qui règne en maitre sur la planète, la GPA deviendra vite une histoire de fric. Que ce soit de l’argent ou pour gagner une place au paradis, quelle différence ?
De toute façon la Libre Pensée est noyautée depuis belle lurette par les trotskistes du POI qui ont milité aux côtés du lobby LGBT lors de l’histoire comique du mariage entre personnes du même sexe.
En premier viendra une libéralisation pour la PMA et ensuite viendra la GPa. Ce n’est qu’une affaire de temps.
Ils peuvent se mentir à eux-mêmes, mais ce désir d’enfant risque bien un jour de devenir un droit à l’enfant.
D’ailleurs n’est-ce pas le fameux argument de « l’égalité des droits qui est mis en avant continuellement ».
Les politiques de droite et de gauche ont besoin de faire de pseudo avancées sociales à défaut de faire des avancées de société. Quant aux gauchistes de tout poil, ils en sont au même point. Désespérant de gagner les consciences, restant toutes mouvances confondues sous la barre des 5%, ceux du POI sous celle de 1%, ils se contentent eux aussi de ce genre de trucs pour se donner l’impression de faire bouger les choses pendant qu’ils mènent gentiment leur bonhomme de chemin dans la société capitaliste qui bien souvent est assez confortable pour pas mal d’entre eux.
Encore une fois, des avancées scientifiques vont être détournées de leurs fins initiales. GPA et PMA sont des techniques qui ont été développées pour palier à des difficultés de procréation des couples hétérosexuels. La GPA n’étant pas autorisée dans tous les pays. En France une partie des dépenses effectuées dans le cadre d’une PMA sont prises en charge par la sécurité sociale.
Est-ce que légaliser la PMA donnerait les mêmes droits en matière de remboursement aux unions de lesbiennes ? Si oui, ce serait aberrant que la sécu prenne en charge une partie des frais alors que ces personnes sont en parfaite santé et peuvent procréer tout à fait naturellement.
Une fois la PMA obtenue, les unions d’hommes n’auront qu’à revendiquer pour eux, toujours au nom de « l’égalité des droits », l’accès à la GPA et pourquoi pas une participation financière pour ceux qui n’auront pas les moyens de se payer la location d’un utérus.
La location de l’utérus des femmes sera un jour légalisée, ce qui n’attire pas beaucoup d’opposition des lobbys féminins. En revanche la location du vagin des femmes est de plus en plus pénalisée et cela ne semble pas les émouvoir.
Ce qui démontre que notre société a des problèmes avec la sexualité, mais pas avec n’importe qu’elle partie de l’appareil reproducteur.
C’est ainsi qu’on en arrive à séparer la sexualité de la reproduction, ce qui laisse envisager pour l’avenir d’autres ouvertures dans ce domaine. Déjà une partie du mouvement féministe milite pour la reproduction ex-utérus. Cela ne fonctionne pas encore, mais un jour peut-être...
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération