« L’état de faiblesse de la victime, circonstance aggravante dans de nombreuses infractions pénales, devenait ainsi la justification d’un pardon total et sans condition. »
Si comme je crois le comprendre par le commentaire d’@Agafia, ce meurtre précède le suicide manqué de son auteur, on peut à tout le moins en présumer un état de détresse psychologique aigu dans son chef au moment des faits.
Le meurtre d’un enfant - ou de toute personne en état de dépendance et de vulnérabilité - n’est jamais tolérable.
Je n’entends pas l’argument - en soi exceptionnel ! - du procureur comme disqualificatif pour la victime du fait de son handicap, mais plutôt comme une circonstance soulignant encore l’état de détresse et d’égarement de l’accusée durant les faits.
Qu’aimant trop son enfant pour se résoudre à le laisser et partir seule, une mère le tue avant de se rater, cela relève de la tragédie humaine et nulle loi, nulle peine ne pourront jamais en venir à bout ! Ce n’est naturellement qu’une interprétation, je n’y étais pas et ne suis ni femme, ni mère, ni même père !
En la déclarant coupable du meurtre de sa fille, la rigueur de la loi restaure cette femme au poids de sa responsabilité. Inutile par la lourdeur d’une peine d’alimenter encore ce qui s’apparente - tant pour le procureur que pour les jurés - à une tragédie : même désespérée, elle ne représente plus un danger pour la société et - pour surmonter son apparent déni - un soutien psychologique lui serait infiniment plus profitable qu’un long séjour derrière les barreaux !
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