@eric,
28% de la consommation, ce n’est pas négligeable, quand on sait que les gens qui se les partagent ne représentent pas plus de 0,000006% de la population mondiale. Et c’est en fait une part encore plus importante qui est concentré par les ultra-riches, car ces derniers sont contrairement à ce que vous entendez, propriétaires de quasiment tous les moyens de production, qu’il s’agisse du secteur primaire, de celui secondaire, ou de celui tertiaire.
Je vous signale qu’une agriculture peut très bien être une agriculture industrielle. Et en l’occurence, la quasi-totalité de la production agricole mondiale actuelle est issu d’une industrie sous une forme très irrespectueuse de l’environnement.
C’est illusoire de penser que les agricultures biologiques ou même semi-biologiques constituent actuellement plus qu’une infime minorité dans la production agricole en général. Il est également à noter que la très grandes majorité des terres appartiennent aux même personnes que celles qui possèdent les entreprises multinationales industrielles, et non pas, contrairement à ce que beaucoup imaginent, à ces agriculteurs contraint de bosser plus de 100 heures par semaine sans gagner plus que le stricte minimum pour survivre.
Vos chiffres ne remettent donc nullement en cause ce que j’ai dit précédemment, à savoir que l’activité humaine est réellement cause de la dégradation de l’environnement, et que la catastrophe écologique ne pourra pas être éviter sans diminution drastique des profits de ce demi millier d’actionnaires qui détient à lui seul plus de richesses que tout le reste de l’humanité réuni.