CH a toujours connu une vie éditoriale marquée.
Il faut dire que la rédaction est pleine de personnalités fortes alors dès qu’il y a un clash, cela fait des taches partout. C’est pas comme dans les autres rédactions ou la situation pourrit sans que cela ne règle les problèmes.
Le premier gros clash vient en 92 quand le titre reparaît et que la rédaction arrache à Choron la paternité du titre, alors attribué par la justice à Cavanna.
C’est vrai, ils ont menti pour récupérer le titre mais de son côté, Choron avait dans les années 70 et 80 détourné des sommes colossales en fabriquant de fausses fiches de paye. Cabu s’en est aperçu quand il a voulu recevoir un relevé de ses points retraite. Il a appris qu’il n’avait jamais été déclaré à l’ Ursaff, ainsi que d’autres. Choron se mettait la différence dans la poche. C’est la raison pour laquelle Wolinski, Cavanna et d’autres bossaient encore à leurs âges. Pas le choix.
Ensuite, il y a eu Siné, le référendum de 2005 qui ont fait tanguer la rédaction. Le limogeage de Lefred-Thouron de l’équipe. Il faut dire que faire un gag sur l’ancien partenaire de scène de Val, Font, qui est tombé pour pédophilie, c’était pas très malin. Tout le monde a ses limites et on franchi celles du patron à ses risques et périls. C’est comme partout ailleurs.
Mais malgré tout cela, Charlie est toujours là. Ils ont perdu beaucoup de monde et ils doivent se refaire, évoluer. C’est normal.
Mais les anciens seront toujours là ! De façon parfois imprévue !
Et celui-là, d’hommage, je suis certain qu’ils auraient apprécié !