Économie du partage, économie collaborative, économie
du peer-to-peer, économie solidaire, économie post-capitaliste, nouvelle
approche de l’économie etc., sont des appellations derrière lesquelles
se cachent les rapports d’exploitation et de domination du capitalisme.
L’économie du partage n’a pour but ni la
satisfaction des besoins des individus ni le partage des richesses, mais
la maximisation des profits. Le partage n’est qu’un prétexte, un moyen
au service de cet objectif. Le véritable partage se fait entre les
actionnaires d’Uber, d’Airbnb, de Blablacar, de Drivy, du Bon Coin etc.
Après le microcrédit, le commerce équitable et autre développement
durable, c’est au tour de l’économie du partage d’être un instrument au
service du capital.
L’économie du partage n’est qu’un avatar du capitalisme
qui répond à la nécessité de celui-ci de conquérir de nouveaux marchés,
de créer de nouveaux besoins pour surmonter ses crises. Dans ce sens
elle n’est qu’un instrument au service du capital dont elle perpétue
l’asservissement et la domination. Dire que l’économie du partage est
une économie post-capitaliste est non seulement une chimère, mais aussi
une absurdité.
.
voir : L’ÉCONOMIE DU PARTAGE AU SERVICE DU CAPITAL
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