J’ajoute que dès l’Université Populaire, il y avait un rapprochement idéologique.
Onfray a été coopté par les réseaux libertariens pour des raisons très objectives qui sont de permettre la déstabilisation de l’Etat par tous les moyens.
ADB a renoué avec le Club de l’Horloge, leurs réseaux, pilotés depuis les think tanks libertariens de Washington -les plus puissants au monde- (Heritage Foundation, Cato Institute, American Enterprise Institute, etc.), sont très actifs, ont pullulé depuis ces vingt dernières années, et ont pénétré de nombreux milieux comme en est le but affiché, médiatiques, universitaires et grandes écoles, économiques, politiques, artistiques.
Ils ratissent autant à gauche qu’à droite.
Contribuables Associés, Sos Education, IFRAP, Institut Pour la Justice, Institut de Formation Politique, Prix Razel de la toile, Contrepoints, Nouvelles de France, Ecole de guerre économique (Christian Harbulot), Parlement et Citoyen (au sein de l’Assemblée Nationale), Mouvement pour la Démocratie directe, Institut pour la Démocratie et la Coopération (John Lauhland, agent de Ron Paul et de son Institut, en France, Europe et Russie), Opus Déi, etc.
Autant de noms et de lobbies de leur nébuleuse.
Ils enrôlent toutes les individualités, d’un Soral, à un Deutsch, Dieudonné, Onfray, Chouard, Asselineau, Le Pen, etc. susceptible de servir leurs objectifs de réduire l’Etat à sa portion congrue.
Ils en attendent le chaos qui ramènera « le meilleur ordre libéral ».
Il faudrait d’ailleurs songer à définir systématiquement le terme de « libéral » qui en français et en anglais, recouvre des acceptions opposées.
Les libertariens sont partisans de la liberté totale, du libéralisme total, et considère le « liberal » comme un affreux gauchiste parce que d’un libéralisme non abouti, autrement appelé « néo libéral » parce qu’il n’applique pas le véritable libéralisme.
Alain de Benoist ne fustige pas le libéralisme en réalité, il ne s’associerait pas à Jean-Yves Le Gallou et aux réseaux libertariens, il ne veut pas du « néo libéralisme » qui ne permet pas une liberté totale qui permettrait la création d’entités autre qu’étatiques.
L’Etat est à abattre, par tous les moyens, c’est le dernier rempart au capitalisme et au libéralisme qui y mène tout droit.
Ce n’est pas pour rien que derrière les think tanks libertariens, on retrouve tous les grands groupes et multimilliardaires de la planète.