Le Premier ministre israélien accuse le mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini, d’avoir soumis l’idée de l’extermination des juifs au Führer.
C’est historiquement faux mais son intervention a le mérite de rappeler les liens étroits entre la cause palestinienne et le nazisme.

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Mohamed Amin al-Husseini mufti de Jérusalem et oncle d’Arafat rêvait de diriger une grande Arabie et une Palestine débarrassée des juifs. Né à Jérusalem en 1918, il incitait ouvertement à la haine contre les juifs…

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Ses affinités avec le nazisme sont profondes, Il déclare : "Les principes de l’islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances, en particulier dans l’affirmation de la valeur du combat et de la fraternité des armes, dans la prééminence du chef, dans l’idéal de l’ordre".

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Début 1942, Adolf Eichmann lui révèle la Solution finale. Impressionné, le grand mufti envoie à l’été 1942 une délégation visiter le camp de concentration d’Oranienburg-Sachsenhausen. En 1943, son ami Heinrich Himmler, chef des SS, l’informe : « A ce jour, nous avons exterminé environ trois millions » de Juifs.

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Le grand mufti exhorte les autorités de Hongrie, Bulgarie et Roumanie à inclure les enfants Juifs dans la Solution finale. Et l’obtient.

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Il participe à la création de la division SS Handschar, appelée ainsi en référence à une épée orientale. A cette occasion, les nazis inventent le néologisme de « musulgermain ». L’unité comptera jusqu’à 20 000 hommes.

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Le 2 novembre 1943, al-Hussein harangue des milliers de manifestants musulmans à Berlin, en les exhortant à "expulser les Juifs des pays arabes".

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Il projetait de construire secrètement des camps d’extermination pour tuer les Juifs dans les pays Arabes et en Palestine mandataire, notamment près de Sichem (Naplouse).