Hélas il n’est réservé qu’aux courageux, ou plus exactement à ceux qui ont le temps et la force de le pratiquer ou dont c’est le métier.
C’est pourquoi le message ne fait pas tache d’huile rapidement car il y a encore une barrière entre le monde virtuel et réel, du fait qu’il est difficile de surfer au boulot et que tout le monde n’est pas capable physiquement de lire et regarder un écran pendant des heures. Il faut lire, relire, comprendre, comparer, se remettre en question, oser, et ce n’est pas donné à tout le monde. Réalistes, soyons.
D’autant que le message semble passer difficilement entre les internautes et les autres ! question de confort, comme vous le dîtes, mais aussi d’orgueil très souvent.
La jeunesse est sur Fesse-bouc, les « peoples » sur twitter, et les chercheurs sur l’alter-info.
Pour l’instant, même si beaucoup en sont encore au stade de l’exhibitionnisme, les autres n’ont pas attendu, pour forcer la prise de conscience du lecteur, et l’optimisme et l’espoir persistent sur le net, malgré la vision effroyable et réaliste du monde, que nous avons.
Schizophrènes à l’infini, nous sommes, grâce à cette explosion de personnalités toutes « virtuellement » égales et reliées en temps réel, jamais vraiment séparées. Le web est une nouvelle opportunité de pouvoir car c’est bel et bien nous qui avons les mains sur le clavier.