Que les actions organisées par Daech relèvent de la politique et d’un conflit de civilisations n’empêche pas qu’il y ait du religieux et du spirituel dans les actions suicidaires des djihadistes. Personne n’ira jamais à une mort immédiate, certaine et programmée sans espérance absolue dans un au-delà de ce monde. Sans cela, on cherche au moins un moyen de sauver sa peau ; on ne va pas au combat sans un espoir, même minuscule, de s’en tirer. D’ailleurs, le mot kamikaze est Japonais, et par qui les aviateurs qui allaient se faire exploser sur les porte-avions américains étaient-ils fanatisés ? Par un certain empereur Hiro-Hito, qui avait le statut de demi-dieu.
Tant
qu’on ne voudra pas prendre en compte la dimension métaphysique du combat djihadiste ; tant qu’on ne comprendra
pas que le vide intellectuel, culturel, spirituel et l’absence d’avenir de ces
jeunes va chercher des contreparties dans un fanatisme d’ordre religieux, on ne
luttera pas correctement contre ceux qui se servent de Dieu comme caution
absolue pour nous haïr avec une volonté exterminatrice. À cet égard, quelqu’un
comme le rappeur Abd al-Malik a fort bien compris, de l’intérieur, ce qui se
passe dans la tête de ces délinquants islamisés dont il a failli faire partie.
Cet article est un peu long, mais globalement intéressant et documenté.
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