D’accord sur l’idée générale. La société française est extrêmement fragile. Les slogans « même pas peur » tout comme les épanchements lacrymaux, ce patriotisme à la petite semaine de ces has been de supporters de foot, tout cette pensée magique sont les signes de cette vulnérabilité. Gueuler la Marseillaise avec un « Macdo » dans une main avec dans l’autre une merde électronique connectée au tout-à-l’égout transnational ne correspond en rien à une réaction de l’homme conscientisé aux enjeux de cette guerre géopolitique, culturelle-identitaire et métaphysique (on y viendra forcément malgré les ricanements des dégénérés). Une guerre qui n’est pas une guerre contre l’islam. On n’entrera pas ici dans cette polémique du qui se cache derrière le (petit) djihadiste (il existe d’ailleurs un Grand Djihad inaccessible aux décérébrés de l’EIL).
Un des obstacles fondamentaux à cette possibilité d’apporter une réponse adéquate, sur le long terme, à ce terrorisme, tient à la nature même du peuple. Sans refaire la critique du monde moderne, on s’arrêtera sur l’évolution récente du monde euroccidental, contaminé par ce pseudo-individualisme qui n’est qu’un moutonisme, privé d’une vision verticale du monde au profit des fonctionnements en réseaux (l’absence de véritables hiérarchies a créé des hiérarchies sauvages).
Les opérations sadiques et criminelles de déconstruction de toutes les identités individuelles (mâle ou femelle ?), l’absence de limites et la disparition de frontières (pas seulement géo-politiques, mais aussi frontières entre l’adulte et l’enfant -> le meurtre du père, entre l’enseignant et l’enseigné, etc).

Bref, une société qui n’est pas sortie du bain amniotique de la mère qui pense être du côté des « forces de vie » alors qu’elle en est la négation n’a aucune ressource pour « faire face ».
 Elle ne peut alors, à l’instar d’un petit enfant réclamant sa maman, qu’adhérer à toutes les opérations marketing de l’industrie de la pleurnicherie. Même la façon de faire deuil ou de rendre hommage lui a été confisquée et imposée par le haut : « Pray for Paris » (l’anglais est la langue de « l’élite »collaboratrice), l’image du tas de ferraille parisien transformée en symbole « peace en love », etc.