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Anne (---.---.222.192) 12 janvier 2007 04:13

SR a dit « bravitude » en répétant les mots du français approximatif d’une chinoise à ses côtés, qui essayait de traduire la maxime « mei qu changcheng, fei hao han » (d’après une source de première main). Comme la plupart des hommes politiques, elle n’est d’abord qu’un pantin lisant les petites fiches préparées par ses conseillers, ou répétant ce qu’on lui dit à côté, sans esprit critique.

Désolé pour le hors-sujet du commentaire sur l’article, mais cela faisait plusieurs articles sur agoravox sur ce thème, et j’avais envie de donner l’information.

Sinon, sur l’article en soi, plutôt érudit et bien écrit, si je peux me permettre, je trouve les idées trop larmoyantes et bien pensantes. Ontologiquement, la position « nous sommes les enfants de la révolution et de la résistance » est fausse. Nous sommes les enfants de tout, y compris du moins bon, de l’autoritarisme populaire Louis XIVen à la collaboration paternaliste pétainiste... il n’y a pas de déterminisme.

C’est même rassurant de ne pas être sans tâche, cela permet de comprendre plus de choses, de faire moins de jugement tranchés, de ne pas toujours dire que le mal c’est l’autre, mais de voir que le mal est en moi aussi, ce qui permet de voir le bon en l’autre, et donc de s’améliorer.

Et s’améliorer, c’est déjà changer le monde, au moins le microcosme. Pourquoi s’arrêter aux livres d’histoire pour collégiens, de s’imaginer que sauver le monde est de gagner des batailles, ou signer des conventions internationales, ou même (je vais me faire tuer...) voter dans une démocratie ?

Et si l’on arrêtais de s’identifier à des hommes, à des doctrines, à un macrocosme qui nous dépasse ? Et que l’on agissait chacun à son niveau, déjà autour de soi... Quand je dis autour de soi, je veux dire avec les personnes que l’on rencontre, celles avec qui l’on vit et travaille. Pas la peine de prendre le masque de Zorro pour aller combattre des moulins à vent, pour le seul plaisir pervers de la posture. Le déclin n’est qu’une vision de l’esprit.

Le vrai philosophe, n’est-il pas celui qui est aimé par ses amis, et qui peut en avoir partout ?


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