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abcd 28 décembre 2015 14:03

Bon admettons qu’il y est une utilité à m’affecter d’un commentaire.
La matière n’a pas de sens, il n’y a pas plus de sens dans un trou noir que dans les objets entourés de vide.
Le sens de la vie c’est d’être, être c’est marquer sa différence avec ce qui n’est pas soi, c’est la première « frontière », celle avec la matière, elle n’est pas imperméable, mais cela commence quand même par une membrane (hydrophile-lipophobe...), elle sépare la vie de la matière, la cellule du milieu.
Bon vu que l’époque aime les sentiments (romantisme), je sais même pas si un pragmatisme lié au mot frontière est acceptable. Les optimistes disent que sans la ligne Maginot on aurait gagné la guerre, les pessimistes disent qu’on aurait collaboré plus vite, il y a peut chance d’entendre qu’au moins elle aura démontrer le peu d’intérêt Allemand pour la neutralité Belge (donc un certain tempérament, qui peut inciter à la résistance, résistance ou terrorisme c’est l’histoire qui tranche).
Et pour pouvoir être il faut pouvoir mourir, le zéro n’est pas le néant, c’est déjà un possible. Et il est évidement cruel de ce dire que si le « tout » est supérieur à la somme des parties, la somme des parties seront moins que le « tout » qui fût.
Le sens de la vie bactérienne et végétale (il faut bien catégoriser pour penser) c’est de façonner la matière, le climat, le paysage.
Le sens de l’animal est l’immanence, le « ici et maintenant », le rapport au monde dans le présent, la conscience n’est pas suffisante pour que l’idée d’un futur impose l’idée d’une transcendance. A partir de là les matérialistes pourraient discuter de cette nécessaire transcendance, mais l’immanence humaine, n’est-elle pas possiblement une transcendance en des idées ? (la justice, la liberté, l’égalité, ni a-t-il pas une religiosité derrière tout cela ?), si on veut une immanence humaine, ne faut-il pas plutôt ce tourner vers les « handicapés mentaux » ? (handicapés à la transcendance), qui eux vivent le « ici et maintenant ».
Mais si l’idée de passé (la mémoire) ajouté à une conscience du futur (a priori humaine) appelle une transcendance, celle-ci peut avoir plusieurs formes :
Le culte de la mort, comme par exemple la crucifixion (inventé plus de 1000 ans avant JC et qui a continué quelques siècles après), une exaltation d’un corps qui ce putréfie tout en restant encore vivant, faire advenir la mort lentement comme un spectacle, c’est pas un lion qui aurait cette idée.
Le culte de soi, comme la momification, la transcendance au monde par sa gueule, au point que la mort ne soit qu’une étape, à sa propre déification.
Le culte des idées, déjà évoqué.
Le culte de la vie non humaine, pour échapper à la transcendance en la projetant sur les immanents, que sont les animaux (jolis et tout doux, étant une projection humaine de l’immanence elle reste anthropocentriste, y à pas beaucoup de mouvement de défense des bébés poulpes, cafards et autres acariens).
Il faudrait préciser la nécessité de la souffrance, certains hommes ne souffrent pas, ils ne sont pas sensibles à la douleur (à cause d’une anomalie cérébrale), par conséquent ils ont tendances à ne pas prendre soin de leurs corps, voir à ce mutiler pendant l’enfance pour attirer l’attention de leurs parents. la souffrance c’est ce qui lie le corps à la conscience ; (je sais c’est con, mais j’y suis pour rien :) ).
Le culte de la miséricorde et là aussi il y a une précision a faire. Je ne parle pas de croyance ou de loi, la Foi est un rapport au monde personnel dans l’espace Français, mais qu’on soit croyant ou non, cela ne change rien. De la même manière qu’on ne peut attribuer à Marx l’ensemble des délires qui ont suivis, on ne peut attribuer à un prophète (ou homme compromis à l’idée d’une nécessaire transcendance) les délires fait en son nom. Il faut aborder la religion, comme une culture portant des idées si on est athée et comme une religion si on est croyant. Et si on ce place sous cet angle (froid) et bien tout ce que je peux dire c’est que la transcendance par la miséricorde, c’est pas l’idée d’un demi-con (et encore moins d’un con :) ), franchement c’est une idée humainement géniale si on y réfléchit un peu.
Bon tout cela est discutable, mais l’idée que le sens de la vie d’un homme soit de bien choisir (et de laisser aux autres choisir si on est humaniste) sa transcendance, ce n’est pas une idée si sotte que cela.


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