J’avoue que je me méfie beaucoup des analyses des divertissements populaires faites par les intellectuels français, il y a souvent un mélange inconscient de jalousie envers le succès et de supériorité dédaigneuse sur les ressorts émotionnels sous-jacents, cela se ressent notamment dans l’utilisation du terme « fasciste » qui a pour unique but de dévaloriser le film. On pourrait même faire une psychanalyse de ces critiques !
Il est indéniable qu’il ne s’agit pas d’œuvres subtiles et élaborées et que leur succès repose sur des instincts basiques comme le besoin de défendre des idéaux contre le camp du « mal » ou supposé tel.
Cependant ces films de divertissements ne peuvent échapper à leur environnement, par exemple le recours actuel très fréquents aux « super pouvoirs » n’est qu’un aveu d’impuissance. Comme on arrive pas à changer le monde, on rêve d’avoir les pouvoirs pour le faire.
J’ai le sentiment d’un déclin du cinéma hollywoodien, les gros succès ne sont bien souvent que des suites qui attirent un public déjà acquis, les effets spéciaux arrivent à leur limite et le renouvellement ne se fait plus, l’Amérique paraît douter d’elle-même.
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