A l’auteur,
On donne en général , la hauteur d’un immeuble ou d’un édifice quelconque par rapport au Niveau de la mer. Quel est le niveau de la mer du conflit Syrien ? Ce n’est ni l’Occident ni Israël ni personne d’autre. C’est simplement le peuple syrien à majorité sunnite qui sort manifester pacifiquement à partir de février. 2011 . Les slogans appelaient à la liberté , à des réformes et à lutter contre la corruption de la famille Assad et de ses sbires. Et ils ajoutaient dans leurs cris « une Syrie sans tyrannie , sans loi d’urgence , ni tribunaux d’exception,une Syrie sans corruption , ni vols ni monopole des richesses. , une Syrie exempte de pauvres , d’analphabètes et pour un Etat civil ». Pour une dictature cela est insupportable , et Bachar Al-Assad comme son père Hafez Al-Assad , lance ses milices chabiha et son armée notre son propre peuple , faisant des milliers de morts.
Et ce qui a radicalisé , une partie des manifestants est le cas du petit Hamzah Al-Khatib âgé de 13 ans. Son crime est d’avoir chanté « A bas le régime ». Il fut torturé, les pieds brulés , les coudes et es genoux. Et la cruauté a été poussée jusqu’à coupé le sexe , le visage lacéré puis achevé de trois balles. Sa propre mère ne l’ avait pas reconnu
Dans l’Orient le Jour quelques semaines après , Walid Joumbatte , posait la question au dictateur Bachar Al-Assad, après avoir nié, vers la fin, il a reconnu que ses milices ont torturé et tué le petit. Hamzah. Voilà la genèse, le reste vous le connaissez.
Juste un extrait de François Burgat , chercheur au CNRS, et longtemps basé à Damas déclare au mois de juillet 2012, à Médiapart :
« L’une des variables majeures du conflit syrien réside dans le fait que l’assise du régime ,plus encore que clientéliste , est ethnique et confessionnelle. Sous le vernis laïque et modernisateur du discours bassiste , c’est en fait à un socle alaouite d’essence » tribale« que s’accroche aujourd’hui ,dans la tourmente , le régime de Bachar Al-Assad. Or en faisant , par l’armée et milices interposées , un usage immodéré de la violence la plus aveugle , cette tribu a en quelque sorte brûlé derrière elle tous les ponts la rattachant à une solution négociée ou à l’établissent d’un modus vivendi acceptable pour les deux camps … ».
La technique d’accuser les autres est courante au Proche et Moyen-Orient pour faire diversion , même le calife Al-Baghdadi , qui massacre, décapite, crucifie, viol, incendie etc y a recours , il
suffit de lire son dernier discours.
Aucune loi au monde n’autorise un chef d’Etat de massacrer son peuple ( 250 000 morts dont 30 000 enfants et de détruire de nombreuses villes ) pour se maintenir au pouvoir.