Ces précisions sont intéressantes, en particulier la distinction entre le genre biologique mâle-femelle et le genre social homme-femme, le premier étant invariable alors que le second connait d’infinies variations selon les époques et les leiux.
Un détail m’intrigue cependant et je souhaiterais une précision. Vous écrivez :
« En effet, des chercheurs ont établi avec certitude l’existence de transgenres… à la préhistoire ! En effet, certains homo-sapiens, hommes, étaient des transgenres, et se comportaient comme des femmes, et donc, se sentaient, naturellement, femmes. De plus, ils étaient parfaitement acceptés par la société de l’époque, une société, d’après les chercheurs, plus égalitaire et avec moins de constructions sociales. »
Comment les chercheurs en question ont-ils pu établir de telles certitudes alors qu’ils n’ont à leur disposition que des traces sous forme d’objets, de squelettes et d’empreintes ? Par définition, la préhistoire précède l’écriture, et les comportements ne s’inscrivent pas tout seules dans la pierre. A moins que la grotte de Lascaux comporte des illustrations explicites sur ce sujet....
Peut-être ces chercheurs ont-ils procédé par assimilation en projetant le comportement de peuples contemporains classés comme « primitifs ou sauvages » (Papous, Amazonie, Aborigènes) sur celui de populations disparues ?
La description que vous en faites en tous cas m’a rappelé un passage de « Little big man » et le personnage de l’indien « contraire », le guerrier qui fait tout à l’envers.