Le pari de Pascal m’a toujours semblé absurde, et peu en rapport avec les qualités de l’homme. En gros il nous conseille de croire au cas où, faute de mieux, car ça peut rapporter au grattage. Il met une logique de joueur, de rationalité dans l’irrationnel, et de comptable matois de ses actes. Il est lié encore à l’histoire de son temps, qui faisait que les puissants donnaient à l’église, et achetaient des indulgences, dans l’espoir d’en tirer bénéfice là haut, que cela leur serait décompté de leur vilenie. Pascal se trompe de matière, la foi n’a rien n’a voir avec la table des calculs. Elle ne se prouve pas, elle ne s’achète pas, elle ne se convoque pas, elle est de nature évanescente, liée sans doute plus au ressenti et à l’émotion qu’à une exigence.
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