Tout ce que dit l’auteur de l’article est incontestable.
J’ajouterai ceci, plus terre-à-terre :
Bien évidemment les prostitué(e)s indépendant(e)s voudront continuer de vivre de leur activité.
À l’heure d’internet il sera facile - cela existe déjà pour la prostitution de luxe - de fixer des rendez-vous clandestins avec leurs client(e)s grâce au web.
J’ai mis des « e » entre parenthèses car, outre les homosexuelles, il y a celles qui ont recours à des gigolos. Seront-elles pénalisées ?
Les adhérents de clubs de rencontres à visée uniquement sexuelle, seront-ils (elles) regardé(e)s comme des client(e)s ?
La police qui a autre chose à faire et dont les effectifs ont été « dégraissés » par Sarkozy, aura-t-elle le droit d’espionner les communications internet, violant ainsi le secret des communications, qui est un droit fondamental reconnu de longtemps comme absolu pour le courrier postal ?
Et puis si, par espionnage illégal, la police a vent de plusieurs rendez-vous clandestins dans une ville, mettra-t-elle, la police de cette ville, une équipe de deux ou trois officiers de police pour appréhender chaque coupable ? (Il faudra alors sérieusement renforcer les effectifs et abandonner la lutte contre le trafic de drogue et les autres délits et crimes comme le viol par exemple.)
Ou bien y aura-t-il des « arrêtés pour l’exemple » comme il y a eu des « fusillés pour l’exemple », pris au hasard ou choisis selon certains critères ?
Cette loi imbécile sera inapplicable !
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