Bonjour à tous,
Je pense amèrement : quel dommage d’avoir subi les outrages linguistiques de Ferdinand de Saussure, au cours de ma première année de fac de lettres !
Une année de perdue !
L’orthographe est difficile, pervers, supprimons l’orthographe !
Le baccalauréat est difficile, injuste, ne sert à rien, supprimons le baccalauréat !
Mais aurons-nous la faculté de comprendre certaines phrases à l’avenir ?
Par exemple : le mot « ver »
Cendrillon portait des souliers de « ver ». Elle va promener son chien qui a des « ver » et part « ver » la forêt où tout est « ver »...
Et si l’on supprime la cédille, nous serons donc des Francais, des Francois ?
Pauvre France !
J’aime ses langues locales, ses patois. Mais j’aime aussi sa langue pure, venue du latin, du grec, façonnée par l’usage, qui nous demande de réfléchir, de faire des efforts pour comprendre ses circonvolutions, son histoire, sa particularité...
J’aime la langue d’Oc, la langue de Rabelais, de Chrétien de Troyes, desquelles proviennent la plupart de nos mots.
En bonne fille du Sud, j’aime l’italien qui nous a donné bien des expressions.