Ré-information et conspirationnisme
A ce sujet, la question suivante s’impose : où finit la ré-information, où commence le conspirationnisme...
Eh bien, ce sont précisément ceux que cette ré-information met en
danger, à savoir les médias dominants soutenu par la classe politique et
les grandes entreprises qui, arbitrairement, en décident même si le
conspirationniste, c’est un peu comme pour le « populiste »... c’est
l’autre, toujours ! L’adversaire en l’occurrence. Sa dénonciation
n’explique rien mais explique tout : un parti pris de classe, tendance
bourgeois de centre-ville, pété de tunes et mort de trouille à l’idée
que son état de servitude ne soit révélé au grand jour - classe
politique et médiatique ainsi que les universitaires carriéristes.
Même à sciences-Po, tous savent que ce vocable de « complotiste » n’a
qu’une fonction : discréditer un adversaire libre et capable de dire
tout haut ce que des « journalistes salariés » et autres intervenants sur
les grands médias ne peuvent pas ou plus écrire ; des journalistes et
autres analystes, experts, chroniqueurs et animateurs aux médias
subventionnés à raison de plusieurs millions d’euros par an d’argent
public et dont les patrons sont aux ordres d’actionnaires à la tête de
multinationales de la finance, de l’armement, de l’agro-alimentaire et
du luxe ; en cela, le « conspirationniste » est la mauvaise conscience de
tous ceux qui ont choisi de placer leur avenir professionnel et leur
confort personnel au-dessus de la vérité par le truchement, dans le
meilleur des cas, du mensonge par omission, ou bien dans le pire, par la
falsification des faits.
Après tout, qui a dit qu’un bon journaliste est un journaliste au
chômage ou bien, un journaliste à la tête de son propre organe de presse
?