Le Foll est allé à Bruxelles, il a apprécié le repas du jour et s’en est retourné à Paris. Il y retournera le mois prochain. Mais Hollande avait raison, il y a eu du changement. Le Foll a repris deux fois du dessert.

Cependant ; les révoltes des « paysans », chauffeurs de taxi, futur chômeurs et tous les laissés pour compte habitant la France ont un point commun. La France par son immobilisme n’a pas su ou voulu s’adapter aux grands changements et subit de plein fouet les conséquences de cet immobilisme.

Quel ouvrier sidérurgiste des année 60 aurait pensé qu’il recevrait s’il avait de la chance un salaire d’un patron né dans le pays (l’Inde) où à l’époque la famine faisait des centaines de milliers de mort. Et que penserait ce patron s’il apprenait que dans les prochains jours, son sort serait scellé par le gouvernement communiste chinois qui aura la main mise sur la totalité de l’acier mondial. Et bien c’est à ce monde là qu’il faut s’adapter, parce que ce qui se passe pour l’acier vaut pour le reste. Tout est en perpétuel mouvement et il faut s’adapter

Cela fait depuis que Mitterrand était président qu’il fallait opérer de grands changements dans l’agriculture française, comme ailleurs. Car on a beau parler terroir, spécificité, qualité, c’est marginal. ca ne concerne que des produits qui ne seront jamais mangé par la majorité des français. Eux ils ont droit ce que leur porte monnaie leur permet d’acheter. la camembert AOC, le boeuf charollais, le beurre des Charentes, c’est marginal. la France est un pays de 65 millions d’habitant et dans ces 65 millions, 50 millions n’ont pas les moyens de se nourrir correctement et ont besoin pour cela de porc venant d’Allemagne, élevé dans des porcheries de 1000 bestiaux et tué et découpé par de la mains d’œuvre Roumaine, quand ce n’est pas syrienne. Car ces français n’ont pas les moyens d’acheter ailleurs et tant pis pour leur cancer.

On dit être chef, c’est prévoir l’avenir. C’est faux. Etre chef c’est permettre l’avenir, ce que n’ont jamais fait nos gouvernants depuis Pompidou