« plus que jamais, l’O.T.A.N. est « un protectorat américain sur l’Europe » »
Formule concise et éclairante.
Les ex états européens se trouvent dans une situation semblable à celle de l’a Tunisie et le Maroc avant la « décolonisation ».
La question est de savoir si les gesticulations de de Gaulle traduisaient une tentative de stratégie réelle d’indépendance (alors que la France restait membre de l’OTAN tout en se retirant du commandement militaire et que le plan Marshall l’intégrait de facto dans l’empire américain), ou s’il tenait un discours complaisant comme celui d’Alger destiné aux pieds noirs) et agissait discrètement dans un autre sens.
Le paquebot France, le Concorde, la filière nucléaire et le procédé SECAM, fers de lance de la technologie nationale, auront fait long feu face à la puissance de tir américaine et à cause d’un entêtement à valoriser des techniques obsolescentes ou sophistiquées : croire à la fois à la traversée de l’Atlantique en paquebot et à une vitesse supérieure à celle du son est une contradiction).
Le personnage de Gaulle a eu son heure de gloire dans la résistance. Il aurait dû s’en tenir là, comme Pétain.