Cette dernière réaction évoque en effet une partie des solutions envisagées.
Le débat est extrêmement complexe. L’agriculture est très diversifiée en France puisqu’elle doit s’adapter au sol, au climat, aux moeurs, au marché, ...
Il ne faut pas perdre de vue qu’elle remplit plusieurs rôles (autosuffisance alimentaire, entretien du paysage, maintien d’une population rurale, ...). C’est ce qu’on appelle la multifonctionnalité de l’agriculture. Si 25 % des exploitations agricoles ont un rôle de production puisque les conditions le permettent, les autres remplissent de nombreux rôles qui ne sont pas directement monnayable (d’où l’intérêt du subventionnement notamment celui qui est découplé de la production).
La répartition des aides pour orienter au mieux l’agriculture et l’entretien des espaces ruraux est un vrai casse-tête, d’autant qu’à la complexité de base viennent probablement s’ajouter les pressions diverses (lobbies de grands producteurs, groupe agro-alimentaires, ...).
Tout ça pour dire qu’il est difficile d’être catégorique et que les réponses sont complexes.
L’agriculture biologique n’est probablement pas une solution à très grande échelle : en effet, les consommateurs sont ils tous prêt à accroître de façon non négligeable la part du budget alimentaire dans leur pouvoir d’achat ? Car la bio implique la hausse des prix des productions pour cause de rendements plus faibles ou moins réguliers. A moins d’effectuer un gros travail de sélection qui prendrait plusieurs années. Cela dit, elle a son rôle à jouer dans l’agriculture actuelle et probablement à venir.
Enfin, concernant les réformes 2013, j’ai du mal à croire que la France (et d’autres pays Européens) laisse ses campagnes se vider. L’agriculture subventionnée a un bel avenir devant elle (si elle respecte l’environnement) puisque - notamment - elle est garante d’une activité lucrative : le tourisme (notamment le ski).