• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


JMBerniolles 16 mars 2016 16:24
Merci pour cet article qui aborde une question que beaucoup d’analystes se posent (il semble que celle de The Saker soit assez reconnue, Paul Craig Roberts a écrit un article sur le sujet...) avec une certaine incertitude. Que l’on a tort de vous reprocher puisqu’elle est donc finalement générale sur le sujet.

L’analyse de The Saker est reconnue parce qu’elle s’inscrit dans la continuité de ses analyses précédentes qui consistaient à s’interroger sur les objectifs et les moyens des russes en Syrie.

Il insistait sur le fait que les capacités engagées par la Russie étaient limitées, quoique d’une incroyable efficacité, ainsi que les objectifs.
* assurer la stabilité du pouvoir d« Assad
* inverser le cours de la guerre....
Il souligne l’ambiguïté de la position Russe vis à vis d’une partition de la Syrie.
On peut ajouter la volonté russe de maintenir de bonnes relations avec Israël et l »Arabie saoudite, ainsi que d’éviter une confrontation avec la Turquie.

Il ne faut pas s’étonner, au Moyen Orient les équations politiques sont toujours complexes et il y a aussi des données internes. La position agressive de la Turquie et de l’Arabie saoudite est minée par des problèmes intérieurs, politiques et économiques, pour chacun d’eux.

La Russie s’attache toujours à développer un volet diplomatique, fait de petits pas, on peut dire de la constitution d’un tissu qui peu à peu devient la toile de fond du contexte diplomatique.
Ainsi les russes ont maintenant clairement la main sur la question syrienne. Ils ont même réussi à dessiner les contours d’une véritable opposition.

Voyons le contexte militaire.
1) il y a toujours des frappes russes
2) l’armée syrienne est modernisée, tient des hauteurs stratégiques à la frontière turque.
3) avec l’aide de l’Iran cette armée peut être redoutable pour la Turquie
4) Pour que la Turquie puisse envahir la Syrie, il faudrait un soutien aérien des américains et c’est là que le volet diplomatique se referme sur eux. Ils seront les agresseurs. Et il ne peuvent se permettre d’avoir des avions abattus par les syriens.
5) l’armée syrienne et les comités de défense populaire encerclent maintenant Palmyre progresse à Idlib, et partout ailleurs.
6) cela tourne très mal pour Daesh, où il y a beaucoup de cadres militaires de Saddam Hussein,  en Irak où il sont en train de perdre Kirkouk et ses puits pétroliers....

Tout cela laisse habilement la mains aux américains avec l’obligation de ne pas faire de faux pas.









Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès