La majorité des Français ne veulent pas sortir de l’euro, ni de l’UE. Ils préfèrent le collier et la laisse du chien que la liberté du loup ( référence à la fable de la Fontaine : le loup et le chien)
Il faut dire qu’ils n’ont plus aucune confiance dans les hommes politiques français. A chaque fois, on se dit que le prochain ne pourra pas être pire, et à chaque fois, on se trompe. L’incompétence et l’affairisme laisse la place à la trahison et à la fourberie.Logiquement, il préfère le fantasme de la rigueur allemande à la chienlit locale.
Mais le fond du problème français est dans le manque de compétitivité de nos entreprises et le complexe d’infériorité de nos chefs d’entreprises vis à vis des anglo-saxons et des teutons.
La faiblesse de l’industrie française provient en grande partie des choix désastreux des responsables politiques réactionnaires et des chefs d’entreprises timorés.
Depuis que l’état s’est recroquevillé sous la pression des US et de l’UE, avec Giscard, puis Mitterrand, et encore plus avec Chirac et le pire de tous, Sarkozy, fini les grandes avancées technologiques de la grande époque gaullienne, celle du Concorde, de l’Aérospatial, du TGV, du nucléaire.
Les chefs d’entreprises ne se sont pas adaptés, trop habitués à recevoir tout
de l’état, les découvertes fondamentales, la technologie de pointe, des
salariés formés, des contrats sur mesures, etc.. Ils
ne savent rien faire tout seul. Ils n’ont rien appris de ce qui marche vraiment, la qualité, le haut de gamme, le service, le produit que les gens veulent.
Les gros donneurs d’ordre étouffent les petits jusqu’à les mener à la faillite au lieu de les faire progresser. Les petits sont plus obsédés par leur survie de fin de mois que par le développement de leur gamme. Le schéma qui prévaut entre la grande distribution et les fournisseurs est dans le même registre. Il n’existe aucune notion de partenariat, de développement concerté, de contrat gagnant-gagnant.
Les entreprises reçoivent plus de 100 milliards de subventions, presque 2 fois plus qu’elles ne versent d’impôts sur les bénéfices et elles continuent à se plaindre, de leurs salariés, de l’état, des normes, des règlements, etc.. Elles préfèrent verser au pot pour financer les campagnes politiques de poulains prometteurs de subventions et de marchés truqués que de risquer un euro sur le développement d’un produit original.
Sans parler de ceux qui ont massivement délocalisés leurs productions de pacotilles et qui profitent à fond des paradis fiscaux mais c’est une autre histoire maintes fois évoqués dans mes articles.
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