@l’auteur @robert Gil ... Concernant l’empêchement de créer un Podemos, en mon sens cela ne vient ni du NPA (Robert Gil) , ni du système bipartisan (ou tri) qui est instauré et qui s’impose, désormais, avec force.
Pour Roberto Gil : Premièrement : n’oublions pas, qu’en Espagne, Podemos n’est pas un parti d’extrême gauche, comme on l’entendrait en France. Il ne souhaite aucunement le grand soir et la dictature du prolétariat. Dans le mouvement, se trouvent des professeurs, des journalistes, des chômeurs, des cadres, etc. Parfois, venant de la droite antilibérale.
Le PC espagnol ,même affaibli par Podemos, considère que Podemos n’est pas assez à gauche et joue le jeu du système. Comme le NPA, le PCE n’est pas un parti qui a vocation à gouverner. Il ne le veut pas. En revanche, Podemos crée des alliances et a l’objectif de souhaiter le renouvellement politique en le combattant de l’intérieur. C’est ainsi qu’il a pu récupérer les mairies de Madrid et de Barcelone. En outre, les nouveaux maires de ces deux villes, n’appartenaient pas au mouvement Podemos.
Pour l’auteur : Deuxièmement si, en Espagne, Podemos a pu se créer, c’est parce qu’il y a une révolte sociale des jeunes et d’intellectuels qui ont fait corps ensemble. Le système était très verrouillé entre le PSOE/PP avec des médias complaisants.
L’Espagne n’est pas la France. La crise sociale est telle, les affaires politiques tellement nombreuses, qu’il y a eu maturité pour la création de Podemos. Aussi, ce n’est pas un hasard si le parti centriste C’s s’est emparé de ces deux facteurs politco-sociaux pour, également, émerger (avec la jeunesse de Rivera). La France n’est pas prête pour se révolter de cette manière. C’est peut-être triste, ou pas (pour les partis traditionnels) mais il n’y a pas encore communion dans la révolte. L’envie de renouvellement reste timoré (voir que Juppé soit l’une des personnalités les plus en vogue dans les sondages est un exemple). Ça avance, mais à petit pas en France, avant le renouvellement politique...