@Fergus
Bravo pour ce travail de synthèse.
Les conflits (donc l’Histoire, comme tu l’écris), ont joué un rôle prépondérant dans les formes d’habitats. Par exemple dans l’Est, qui a payé trois fois un lourd tribu, on trouve dans les villages détruits entre 1914 et 1918, ces affreuses églises « moderno gothiques » construites sur le même modèle dans les années 20.
Le modèle des bastides, fréquent dans le sud-ouest, a d’abord été une façon simple et rapide (relativement), de fixer une population errante dont les terres avaient été ravagés pendant les croisades contre les cathares. A l’époque de leur construction sur un plan commun issu directement du castrum romain, elles n’étaient pas ceintes de remparts, ceux-ci sont arrivés plus tard pour se protéger des bandes de pillards et de mercenaires « inoccupés » pendant la guerre de 100 ans.
Les impératifs économiques et industriels ont joué aussi un rôle important, expliquant les alignements des cités ouvrières du milieu du 19 eme siècle toutes semblables d’Albi à Roubaix en passant par Saint-Etienne et Chaumont, ou bien la multiplication des mûriers autour des petites exploitations de la Vallée du Rhône pour l’élevage du ver à soie. Le climat, bien évidemment, à contribué à l’originalité des paysages, ne serait-ce que par la pente des toits.
Et si les paysages ruraux et urbains sont si originaux que dire de celui des noms de famille ! La France est le pays au monde qui en comporte le plus... Et il y a sans doute un rapport entre les deux.