Dommage que le texte soit trop long pour un article Agoravox car le contenu est fichtrement intéressant.
Cela m’autorise certainement à un long commentaire.
L’instruction est aussi de l’éducation, c’est à dire de l’élevage, du dressage. Il est probable que les professeurs reproduisent ce qu’ils ont connu dans leur enfance, comme les parents, mais pas tous.
Il en va donc de l’instruction comme de l’éducation et de l’élevage des enfants, il y a des modes. Pendant une décennie, les bébés seront couchés sur le dos, la suivante, ce sera sur le côté avant de retourner sur le ventre. Chaque décennie, les précepteurs pédagogiques sont persuadés de détenir la vérité et se persuade qu’il est de leur devoir de l’imposer à tous.
Dans l’idéal, la façon d’instruire devrait être adaptée à chaque personne mais dans le cadre de l’instruction de masse, ce n’est pas possible. Il faut donc regrouper les élèves.
Le regroupement oblige à la discipline et qui dit discipline, dit règles à respecter. Ceux qui sont incapables de discipline et de respect devront intégrer des structures adaptées à leur inadaptation pour ne nuire, ni aux autres, ni à eux-mêmes.
Les critères de regroupement mériteraient d’être étudiés plus sérieusement afin de respecter le principe de l’égalité des chances. La maturité n’est pas la même chose que l’âge. Il y a des enfants qui galopent avec aisance et d’autres qui se traînent laborieusement. Les mettre ensemble est nocif pour les deux groupes, c’est comme aligner pour une course de fond des sportifs avec des balourds asthmatiques.
La différenciation des parcours obligerait à une sélection continue avec des parcours courts et d’autres plus long en évitant le piège de la stigmatisation et des classes poubelles.
Si les filles réussissent mieux leurs études, en moyenne, que les garçons, c’est qu’elles sont éduquées par les parents pour être plus dociles et que la docilité est un atout pour apprendre mais une mauvaise carte pour prendre des initiatives.
L’idéal serait d’élever les filles et les garçons de façon à ce qu’ils s’adaptent au milieu dans lequel il évolue sans confondre le nécessaire respect à l’autorité dans un cadre et pendant un temps donné, avec la soumission.
La transmission du savoir exige de la docilité ponctuelle mais pas au prix du traumatisme de générations d’enfants. En France, l’élève est pratiquement soumis à la règle du silence comme s’il était dans une enceinte religieuse. Il doit pratiquement attendre ses 18 ans pour commencer à s’exprimer oralement devant un groupe.
Limiter les heures de contrainte au strict nécessaire et aménager des moments de libre expression orale seraient bienvenus.
Il serait également souhaitable que les professeurs apprennent également à ne pas associer l’autorité nécessaire à leur fonction avec le mépris et l’arbitraire.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération