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Oliver Trets Oliver Trets 19 janvier 2007 13:38

"Il y a les machines et il y a les hommes. Tout votre discours rationnel réduit l’homme à une machine, un robot. [...] Il faut aller chercher ailleurs, tremper dans l’incertitude et l’imprévisible, en un mot : la vie."

Je ne suis pas un extrémiste du déterminisme, je conçois que certaines choses nous échappent. Je conçois que le fonctionnement de l’homéopathie soit complexe et peut-être inaprochable par l’homme. Ainsi, je peux ne pas en saisir toute les subtilités, vous non plus, les labo de fabrication non plus et les médecins homéopathes pas plus ! Comment parviennent-ils à faire une prescription adaptée au patient (ou au malade ou à la maladie, c’est vous qui voyez) s’il ne comprennent pas ce qu’ils font ? Et s’ils le comprennent, pourquoi des travaux de vulgarisation n’existe pas ?

Qu’a-t-on à se mettre sous la dent pour approcher le principe de prescription d’un médecin homéopathe ? Ceci : Le type « Pulsatilla » correspond à une jeune femme, blonde ou châtaine, avec les yeux bleus, un visage délicat, douce, craintive, romantique, émotionnelle, aimable mais gênée. Le type « Nux Vomica » serait agressif, rude, ambitieux et hyperactif. Le type « Souffre » aime être indépendant. Etc...
— > on se croirait chez un astrologue ! La correlation produit/patient est une classification plutôt délirante et pourtant, trés précise. C’est un savant mélange d’apparence (couleur des yeux ou des cheveux, jamais de la peau), de tempérament (psychologique) et de corpulance (physique) : tout cela est bien incertain, vague et pas trés sérieux. Ou du moins, pas suffisament pour justifier un remboursement de la sécu.

« Voila un bel exemple d’irrationalité : une décision nulle en termes de santé publique mais habile sur le plan politique. »

Ma seule approche concerne l’éthique médicale, ce n’est pas parceque vous êtes à court de ce type d’argument qu’il faut tenter de faire glisser le débât sur un point de vue politique ou économique. Justifier la persistance du remboursement sur ce terrain me laisse entrevoir que la sécu fait ses remboursements non pas sur des bases médicales mais plutôt politiques et économiques : c’est tout a fait mon avis.

« L’homme - sans parler de la femme qui est pour moi un monde plein de mystères - est surtout un être paradoxal. Tant que vous refuserez le paradoxe en fantasmant sur le rationnel, vous serez malheureux et incapable de comprendre une réalité qui nous échappe pour l’essentiel. »

— > Je suis heureux, rassurez vous : la rationalité me permet de comprendre beaucoup de chose, mais quand elle laisse des questions en suspend, elle sait garder sa place et rien ne la remplace. L’allopathie me permet de soigner mes maux, mais quand elle laisse passer des maladies sans rien pouvoir y faire, elle sait garder sa place et rien ne la remplace : pas même l’homéopathie.

« Sur le placebo et accessoirement l’homéopathie, je vous recommande l’excellent ouvrage de Patrick Lemoine, en poche chez Odile Jacob. Il arrive que le placebo ait un meilleur service rendu que le produit actif qu’il est censé simuler... »

— > je n’ai jamais dit le contraire : d’ailleurs, pour les médicament allopathique, c’est là que commence le déremboursement ou le non-remboursement.


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