Lordon, qui doit sa condition de vie matérielle au CNRS donc à l’état n’est pas autonome
il ne peut par conséquent ni être véritablement critique, ni vraiment vouloir changer quoi que ce soit qui ne vise pas la continuation ou l’amélioration de sa propre condition matériel.
Lordon ne peut subvenir à ses besoins par sa propre force de travail, cette condition c’est celle des ouvriers (en disparation complète dans notre pays) ou des indépendants (que l’on matraque fiscalement)
Ils sont d’ailleurs les seuls à véritablement détenir la capacité et la motivation nécessaires pour obtenir une véritable rupture,
les autres, petits bourgeois du salariat, du fonctionnariat, bénéficiaires des miettes d’un état providence ne sont que des rebelles de salon dont on fait les con bendhit.
et ce n’est évidement pas avec ce genre de profil que l’on change la donne, on ne fait que faire perdurer l’existant un peu plus.
On ne refonde pas une société avec des glandus mais avec des Hommes qui connaissent la dure réalité de la vie et les nécessités bassement matérielles que cela implique.
On ne ne refonde pas un pays avec des utopistes et des romantiques mais avec des gens lucides.
Lordon n’est pas autonome et surtout il n’est pas lucide dans son sectarisme, mais Lordon s’en fout car quand le mouvement aura implosé de lui même, la paie du CNRS tombera encore et encore.
et ce bref épisode, pas du tout spontané, totalement sous contrôle n’aura servi que de soupape au système comme à chaque fois qu’il est contaminé par ce genre d’individu qui ont à la fois tout le confort matériel pour en prendre la tête et en saboter toute initiative nouvelle de l’intérieur.
Moi je n’oublierais pas la trahison de Lordon pour ce quelle est véritablement : le désir pour un bobo qui s’ignore d’avoir ses 15 mn de gloriole et d’adoration (il suffit de regarder sa satisfaction quand les gens l’applaudissent pour comprendre les véritables motivations de Lordon qui sont d’ordre bassement narcissique)