Le combat antifasciste est devenu une invocation identitaire pour la gauche, surtout depuis qu’il n’y a plus de fasciste. C’est une breloque que l’on agite en tête de manifestation, en psalmlodiant des « ventre fécond » et des « heures les plus noires », mais qui est dépourvue de substance, et les électeurs finissent par en tirer les conséquences. Alors, tandis que le « débat politique » à gauche se résume maintenant à savoir quel parti à 1% va charogner le plus gros morceau du parti à 10% quand il sera tombé, tout ce petit monde reste toujours très attentif à d’évanescents bruits de bottes, les espérant plus que ne les craignant, d’ailleurs, pour justifier encore leur existence. En revanche, vous restez sourds aux appels du muezzin, que les Français entendent de plus en plus.
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