@ vienne Vous avez écrit « Ce qui est consternant ce que les journaleux semblent totalement incapables de parler du fond des programmes et du choix de société que nous aurons en avril. Allons nous continuer à nous enfoncer où avons-nous enfin un espoir qu’un président et son équipe réussissent à remettre la France dans le peloton de ceux qui réussissent face à la mondialisation ? »
Je ne peux pas resister à l’envie de vous répondre sur 2 points :
1) Le fond des programmes comme vous dîtes, le problème c’est que de fond il n’y en a jamais aussi peu eu dans toute l’histoire politique française. Il s’agit uniquement d’une bataille médiatique, pensée, calculée, crée de toute pièce. Au départ le plan média d’un homme qui utilise son statut de ministre de la République pour faire son « beurre » (sans mauvais jeu de mot) electoral. Avec des méthodes on ne peut plus populistes, comme désigner par exemple une certaine partie de la population (d’une certaine origine si vous voyez ce que je veux dire)comme la cause de tous les problèmes du pays (ça ne vous rappelle rien ces méthodes ?...)afin de faire peur au veau electeur qui gobe toutes les mystifications qu’on lui envoie à la face chaque soir au 20h, Franchement, sur 60 millions d’habitants, quel pourcentage représentent les « racailles » ou les « sans papiers » qu’on nous présente comme des dangereux criminels ; comment peut on arriver a persuader les gens de telles enormités ? je n’en reviens toujours pas. Bref, face à une telle « force de frappe » la gauche n’avait d’autre choix que de s’aligner sur la démagogie, le plan media et les idees « philo de comptoir », Ségolène s’avere être le choix parfait. Qui proposer d’autre de toute façon ? On sent bien que de gauche il n’y a toujours pas, aprés le 21 avril 2002 ; vidée de toute ambition ou idée politique si elle en a jamais eu.. Et pendant ce temps là l’ex pro de la gégène compte les points, mêle si ce n’est pas lui il sait que 2012 sera sûrement le tour du F Haine, faute de promesses non tenues par ceux qui devraient être censés redonner de la crédibilité à la chose politique.
2) Ensuite concernant la mondialisation... Vous y croyez franchement vous ? Je pense que ce mot est une vulgaire supercherie, inventée par le système de libre échange (le seul et désormais unique pour tous, un communisme en billet vert). Inventé pour légitimer la disparition du dernier tabou : ne plus cacher l’idéologie profonde capitaliste, gagner toujours plus, en dépensant toujours moins. On nous explique qu’aujourd’hui la « mondialisation » permet de faire marcher les economies des pays du tiers monde afin qu’ils s’émancipent économiquement. Foutaise, c’est uniquement pour légitimer le nivellement des salaires par le bas, le fait qu’on preferera payer une poignée de riz un travailler trés loin, plutot que celui qui coute cher chez nous, celui qui a des droits. On ne constate aucune amelioration du statut economique de ces pays, et des milliers, centaines de milliers de pauvres gens continuent a traverser les mers au peril de leur vie, car chez eux c’est la mort à long terme, ils savent bien que les capitaux sont ici dans les pays occidentaux, et qu’ils ne seront jamais dans les leurs. La mondialisation telle qu’on nous l’explique c’est : aujourd’hui les pays en développement prennent enfin leur place, leur part dans le systeme d’echange mondial. La mondialisation telle que je la perçois c’est : aujourd’hui vous nous coutez trop cher, je prefere embaucher un enfant d’asie, débrouillez vous pour vous reclasser, moi j’ai du C.A. à faire Chez nous la conjoncture est parfaite, l’état providence qui commence a décliner, dont on s’aperçoit qu’il ne pourra plus tenir son rôle encore bien longtemps, la peur de ne pas avoir de retraite (la hausse de la natalité n’est pas un hasard, on a peur de l’avenir, peur d’être placé en maison de retraite trop tôt...). Voilà les ficelles des pseudo enjeus de demain telles qu’on veut nous les présenter, pour nous rendre encore plus abrutis que l’on est déjà face à la sous-culture généralisée, la consommation comme seul modèle de societé, et le clientelisme médiatique... Objectivement nous vivons largement au dessus de nos moyens, nous consommons à outrance, nous gavons jusqu’au vomissement, alors qu’on paye des gens 40 centimes d’euro par jour dans certains pays du globe... ce n’est même pas sur un plan humaniste qu’on commence à mettre cela en avant, non, c’est avec le souci de commencer à prendre en compte la chose environnementale, de prendre conscience que la survie de la planète est menacée... c’est déjà un début.. mais ce serait plus judicieux de poser le problème à une echelle humaine avant tout. Préserver les ressources de la terre certes... mais si c’est pour que ce soient encore les mêmes qui croquent tout.... enfin peut être les autres seront tous déjà crevés bonne année quand même
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