Les jeux sont faits, rien ne va plus. La législation française se décide hors de France, probablement dans un petit bureau minable, quelque part à Washington.
L’exécutif, très puissant en France, et le législatif, soumis pieds et poings liés à l’exécutif, n’ont plus qu’à obtempérer aux ordres venus d’en haut. (Le judiciaire est marginalisé, n’a aucun pouvoir indépendant et ne dispose pas de financement autonome.)
A partir du moment où Mitterrand fait voter les lois permettant la mondialisation à la sauce états-unienne, c’est à dire prédatrice dans le seul intérêt des riches actionnaires des multinationales, c’est plié :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-veritable-enjeu-politique-de-83855
"- Des accords de libre échange conclus dans l’enceinte de l’OMC,
réalisés en plusieurs étapes par Lamy, membre du comité directeur du PS
de 1985 à 1994, conseiller du ministre de l’économie et des finances,
Jacques Delors, directeur adjoint du cabinet du Premier ministre, Pierre
Mauroy et ex commissaire européen.
- La dérégulation financière, faites par Mitterrand et Bérégovoy en
1986. Voici le texte contenu dans l’introduction de cette réforme :
« Les réformes financières qui se sont succédées à un rythme
ininterrompu de l’automne 1984 au début de 1986, s’inscrivent dans une
perspective générale de modernisation du financement de l’économie
française. Leur but a été la constitution d’un grand marché unifié des
capitaux, allant du très court au très long terme, au comptant et à
terme, ouvert à tous les agents économiques qui peuvent désormais
procéder à l’ensemble des arbitrages répondant à leurs besoins. »
Une fois cela obtenu, par on ne sait quel moyen, chantage, menace, corruption, ou tout à la fois, c’est le grand capital international et l’état qui les représente, les USA, qui fixent les politiques sociales, commerciales, financières en attendant les autres.
La méthode est simple :
Soit vous cédez à nos exigences, soit nous vous renvoyons au moyen-âge.
Difficile de dire « NON », à ceux qui peuvent fermer les usines, délocaliser les centres de décisions, de services et de fabrications, provoquant une forte remontée du chômage et aggravant le déficit commercial. Cela peut aller jusqu’à des opérations de déstabilisation (Russie, Brésil, Afrique du Sud..) et même des bombardements (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie..)
D’autant plus difficile de dire « NON », que ceux qui prennent les décisions sont liés à ce grand capital. Ce dernier finance les campagnes électorales et contrôle la sphère médiatique sur laquelle il est vital d’être vu et entendu pour être élu.
L’ordre d’abaisser les normes sociales vient donc d’en haut et ce n’est pas un hasard si la Belgique revoit aussi son code du travail. Bizarrement, les médias n’en parlent pas.
Et ce n’est que le début du processus de nivellement et de ré équilibrage au niveau mondial.
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