En réponse à :
Re-bonjour, Gruni
Il est probable en effet qu’il n’y ait pas beaucoup de volontaires de premier plan parmi les adversaires politiques pour courir le risque d’aller se faire étriller par un débatteur aussi percutant que l’ancien candidat du FdG.
Pour autant, Mélenchon aurait tort de se priver de ce qui constitue une tribune, malgré les peaux de banane et les chausse-trappes qui seront placées sur sa route.
Mélenchon a sans doute une chance historique de mettre la gauche véritable devant la fausse-gauche socialiste en 2017. Cette chance demande à être saisie, et cela passe par des prestations médiatiques.
Une condition toutefois pour réussir l’exercice : ne pas céder aux provocations et faire de la pédagogie, bref assez largement rompre avec le Mélenchon de 2012, enfermé dans une communication d’affrontement qui a certes ravi les militants, mais également fait fuir une partie des électeurs socialistes qui auraient pu, dès ce moment, lui apporter leurs voix. Sans compter le gaspillage de temps qui, plutôt qu’en vain pugilat, aurait pu être consacré à mieux faire connaître les idées du FdG.
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