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Alainet Alainet 20 juin 2016 15:12

Ils ont tord dans la mesure où ils placent uniquement le débat sur 1 angle économique & financier en mettant volontairement de côté le côté démocratique et social ( sont ils se foutent éperdument ).
- L’UE est la poursuite de la stratégie De Lisbonne, un échec économique complet, qu’ils poursuivront envers et contre tout jusqu’en 2020.. et je ne parle pas du problème de l’immigration : donc double échec. Léchec s’expliquerait par le fait qu’il n’y ait pas assez d’europe d’après eux.. mais nous on en veut plus du tout !!!..
- Voyons maintenant la démocratie et le social qui sont absents et en régression dès le début. Richard North dénonce la supercherie et les mensonges originels de cette construction UE, d’après lui.
https://www.contrepoints.org/2016/03/03/241407-9-tromperies-du-referendum-britannique-sur-lunion-europeenne
Lorsque la Grande-Bretagne a postulé en 1961 pour rejoindre Le club des 6, Harold Macmillan et Edward Heath ; les Eurocrates acceptèrent à leur demande, et pour des raisons de présentation, de ne pas révéler cet objectif ni au public ni au Parlement. L’entrée des Britanniques devait n’être présentée que comme une entrée dans un Marché Commun traitant uniquement de commerce et d’emploi genre AELE/EFTA qu’ils avaient quittée auparavant, pour entrer dans la CEE... mais le but de cette Union était politique , économique & fédéraliste. Arriva Delors qui réalisa Schengen, l’Acte Unique UE et Maastrich. Lisbonne de 2009 intronisait pour la première fois le Conseil Européen comme une institution officielle de gouvernement de l’Europe. Tatcher insista pour préserver la GB de la monnaie unique.
- Le traité de Cameron qui propose de doter la Grande-Bretagne d’une relation particulière avec l’UE est encore une fois un écran de fumée, en particulier l’insistance sur le caractère irréversible et légalement contraignant... mais toutes les procédures requises aujourd’hui pour modifier les traités européens dépendent de leurs ratifications par l’ensemble des États membres...donc le petit accord de Cameron ne peut être considéré de façon convenable comme contraignant légalement. est juste une supercherie !
http://annotations.blog.free.fr/index.php?post/2016/06/13/Le-Brexit-et-le-trilemme-de-la-mondialisation
- Evans-Pritchard dans « Brexit et le trilemme de la mondialisation » accuse. Cela amène finalement à décider entre les deux choses suivantes : soit restaurer la pleine autonomie de cette nation, soit continuer de vivre dans un régime supranational, régi par un Conseil européen que nous n’avons pas élu, et que le peuple britannique ne peut sanctionner, même lorsqu’il persiste dans l’erreur.
Selon le principe de subsidiarité, l’Union européenne s’apparente davantage à une technocratie qu’à une démocratie (Evans-Pritchard la qualifie même de « nomenklatura »). Nous allons être guidés par une Commission non élue ayant quasiment un pouvoir exécutif et qui agit davantage comme la papauté du treizième siècle que comme une fonction publique moderne ; si nous devons nous soumettre à une Cour de Justice européenne qui s’affirme toute puissante, sans droit d’appel. Quelle démocratie avec absence de séparation des pouvoirs législatif/exécutif/judiciaire comme le voulait Montesquieu dans l’Esprit des Lois.
. Dans le langage provocateur d’Evans-Pritchard, "le Projet européen met à sang les institutions nationales, mais il ne parvient pas à les remplacer par quelque chose d’attrayant ou de légitime au niveau européen. Elle a ramené la crise et la solidarité de l’UE, à une question de morale, en opposant un Nord responsable à un Sud paresseux et dépensier, en considérant que la crise devait être traitée par des technocrates européens qui ne rendent de comptes à personne et qui préconisent des remèdes économiques de cheval comme en Grèce..
Cela me désole que l’UE ne se résume dorénavant qu’à une élaboration de règles et une gouvernance si contradictoires avec la démocratie que même des personnes éclairées et raisonnables comme Evans-Pritchard considèrent le départ de l’UE comme la seule option pour rétablir la démocratie. »


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