De toutes façons, le Bitcoin, comme toutes les monnaies basées sur une « Blockchain » ne peut se développer que dans un milieu particulier.
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Quelques explications : la fabrication de monnaie cryptée est extrêmement gourmande en calculs informatiques.
Tellement gourmande, il faut tellement de milliards de milliards d’opérations arithmétiques pour fabriquer un seul Bitcoin, qu’en fait, il faut dépenser une quantité importante d’énergie électrique pour alimenter les calculateurs spécialisés qui fabriquent (minent) des Bitcoins.
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Au point que la valeur du Bitcoin, son cours, est calqué sur le cout de l’électricité nécessaire pour le fabriquer (plus l’amortissement des calculateurs qui évoluent très vite).
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Aussi, ceux qui minent (fabriquent) du Bitcoin, en tant que particulier, sont ceux qui ne paient pas l’électricité (fraudeurs et salariés EdF/ErdF).
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En tant que professionnels, les fermes à Bitcoins sont installées dans des états ou l’électricité est très peu chère (beaucoup sont en Californie), et sont en même temps vendeuses de calculateurs, qu’elles utilisent pour produire, et revendent ensuite aux particuliers cités plus haut.
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En minant du Bitcoin, un particulier expérimenté et dégourdi, pourra récupérer, sous forme de Bitcoins, la valeur de l’électricité qu’il a utilisé pour ce faire et qu’il n’a pas payé, pas plus.
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Le Bitcoin, comme toute crypto-monnaie, est donc avant tout un formidable gâchis énergétique :
il représente approximativement la valeur financière de la quantité d’électricité, energie noble, qui a été transformée en chaleur, énergie dégradée, pour le produire.....