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philippe baron-abrioux 12 août 2016 08:59

 BONJOUR ,

 cet article a été posté le 10/08 par « La centrale à idées » à propos d’un sujet dont il est dit par les rédacteurs qu’il est un sujet de santé publique qui pourrait être un des enjeux de la campagne lors des élections présidentielles de 2017 .

 de nombreux commentaires ont été postés à la suite de la parution de ce texte sans qu’aucune réponse n’ait pu être obtenue de la part des rédacteurs .

 LE SUJET étant la réponse à envisager face au phénomène largement confirmé de la consommation de cannabis en France , il me semble que l’on aurait pu espérer de la part de cette « centrale à idées » des réponses voire des lumières qui permettraient d’avancer dans ce débat , d’autant plus de la part d’un groupe qui se définit comme « patriote ,français et souverainiste » et entend bien prendre part à la campagne pour cette échéance .

 OR , il n’en est rien !

 dommage car ce phénomène s’il est bien réel (et il l’est ) devrait ,selon moi , être élargi au questionnement concernant la raison pour laquelle un nombre aussi important de nos compatriotes ont recours à toutes sortes de M.E.C , modificateurs des états de conscience .

 ces M.E.C , qu’ils soient légaux ou pas , sous des formes aussi variées que l’alcool , le cannabis , les champignons hallucinogènes ou l’héroïne ou des pratiques personnelles comme le recours à la transe chamanique , poursuivent des buts qui peuvent indiquer un désir de s’extraire pour un temps plus ou moins long ,des contingences de la société dans laquelle nous vivons .

 que l’utilisation de l’un ou l’autre de ces M.E.C soit parfois un sujet concernant la politique de Santé Publique est une évidence , mais que signifient ces gestes qui amènent un nombre significatif de personnes à se tourner vers des pratiques plus « douces » pour des motifs très divers ?

 la pharmacopée des psychotropes au mieux se stabilise à des niveaux impressionnants en France , au pire continue à croitre .

 QUE DIRE AUSSI du détournement de médicaments légalement prescrits comme substituts ou palliatifs qui ont des effets aussi destructeurs et parfois plus encore que les produits initialement consommés classés stupéfiants ou autres ?

 légalisation ou dépénalisation sont , selon moi , les deux faces d’un problème bien plus large : l’état moral , psychique de notre société française dans sa quête de sens et d’avenir de sa civilisation dans la période que nous vivons tous , terriblement anxiogène et où la résilience peine à trouver des ressources pour s’exprimer .

 J’ATTENDS AVEC IMPATIENCE les réponses éventuelles à ces questions que je me pose dont j’ai conscience qu’elles dépassent le cadre strict des questions posées par le titre de l’article qui n’est me semble t il que la partie juridique d’un constat qu’un mouvement tel que « La centrale à idées » ne peut ignorer et sur lequel il a sans aucun doute un avis .

bonne journée à tous !

 P.B.A
 


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