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Jean Pierre 13 août 2016 15:52

Quand la décision fut prise de transférer la création monétaire (qui était une prérogative d’Etat) vers les banques privées, la question a été posée à Giscard (ministre des finance de Pompidou qui sortait tout droit de la banque) sur les raisons de ce choix. Parmi les raisons évoquées l’une d’elle est sans doute passée inaperçue. Il expliquait que cela allait créer un vaste marché des obligations. Les choses nous étaient donc expliquées dès le départ : la dette est un marché. 

La dette publique Française (2000 milliards d’euro environ) est égale à la somme des intérêts versés par la France pour ses emprunts depuis Giscard, c’est à dire depuis que la France emprunte aux banques privées. Ce choix de Giscard a donc déjà rapporté 2000 milliards aux banques privées. Ce n’est qu’un début...
On remarque que le président le plus lié à la finance fut Sarkozy (entre autres liens étroits : un demi-frère dans le groupe financier Carlyle, l’autre chez l’assureur Médéric-Malakoff). Bingo, c’est sous sa présidence que la dette est montée le plus rapidement. 
En accordant des baisses d’impôts aux plus riches, Sarkozy leur faisait un triple cadeau. En premier, il créait de la dette et élargissait ce marché. Deuxièmement, par ces cadeaux fiscaux, il leur donnait les moyens financiers d’acheter cette dette. Et enfin, en déséquilibrant les comptes publics, il préparait les futures coupes dans les budgets sociaux, les futurs démantèlement des services publics et les futures privatisations, c’est à dire exactement ce qu’aime le monde financier.
Macron qui sort de la même banque que Pompidou poursuit la manœuvre. Il va ruiner la SNCF par son encouragement des cars (les régions ne pourront financer à la fois le train et la route). Il va ruiner EDF en particulier par le projet des EPR Anglais. A terme, deux grands services publics peuvent tomber sous la coupe du privé.
Après Giscard, l’Europe (donc l’article ne parle jamais) a encore un peu plus verrouillé ce mécanisme de ruine du public au profit du privé.
 
 

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