Ce que j’ai retenu de cet article, et j’écris ce commentaire quelques heures après l’avoir lu, puis écouté la vidéo, ce n’est pas qu’il y a un diable et un pur, ces deux érudits de l’Islam sont intéressants, passionnants même mais chipotent sur les termes et leur regard diffère.
J’y vois, et bien sûr surtout à partir de l’article de l’auteur, un rapport différent à l’occident.
Je ne me prononce pas sur la gratitude, le rejet ou la haine de cet occident, de la part de peuples colonisés, je comprends les trois réactions.
Mais je voudrais évoquer quelque chose qui m’est venu à l’esprit pendant que j’intégrais ces données.
Le wahhabisme ou l’islamisme - je ne sais jamais comment le nommer-, me semble venir à point nommé pour redonner aux arabes une fierté perdue depuis si longtemps, face aux puissances de l’argent et des colons.
Certes, la violence de cette revendication n’a aucune circonstance atténuante, mais elle touche de plus en plus de gens - ce que Monsieur Meddeb nomme le mal, la maladie- car elle utilise l’islam en le dévoyant.
La génération qui s’est adaptée en occident, les premiers arrivants qui étaient si gentils si serviables et si dociles et néanmoins si méprisés, ne peuvent plus être un modèle pour les générations suivantes qui ont, finalement, suivi malgré elle l’évolution, ou plutôt la régression de l’occident, pour simplifier comme je fais d’habitude, acquis comme seule valeur le « je le vaux bien ».
Qu’ils soient les délinquants de banlieues qui ont bien compris que le fric était la valeur, peu importe les moyens employés pour l’acquérir, ou ceux qui se distinguent, aidés par les nouveaux petits imams payés par les « amis de la France » dans un djihad détonant où le héros meure à la fin.
Par ailleurs, je n’ai jamais entendu Tarik Ramadam prôner d’une quelconque manière ce qui se passe en ce moment. Mais l’auteur dit que oui, je m’étonne mais veut bien le croire. Je ne défends ni l’un ni l’autre, étant trop ignorante mais Abdelwahab Meddeb me manque que j’écoutais chaque dimanche matin que je pouvais.
J’espère que vous pardonnerez à la simplification outrancière que j’ai utilisée, mais je n’ai que l’espace d’un commentaire.