« En effet, pour lui les associations locales, particulièrement lorsqu’elles œuvrent en commun, sont les plus à même de travailler avec les populations afin de rendre ces dernières actrices et responsables de l’amélioration de leur conditions de vie. »
Je lis régulièrement les publications de François Chalot sur ce site. Le fond intouchable reste le même : On ne joue pas avec le processus, l’humain.
Je ne veux pas être radical dans mes critiques aux associations mais je laisse les personnes passées par beaucoup d’associations pour juger et évaluer. Mes expériences horizontales et verticales dans beaucoup de structures associatives sont largement suffisantes pour tirer un trait sans détour sur leur fonctionnement et leur objectif réel. Entre le modèle construit et le modèle réel, le problème ne se pose pas en terme de dysfonctionnement ou de moyens mais en terme de sens et de confiance.
Bien que les intentions et les objectifs soient affichés dans leur mémoire et leur programme, il n’en demeure pas mois que que ce qui n’est pas affiché et mis en lumière plus important et plus utile de le connaître. L’impuissance dans l’action concrète dans un accompagnement producteur d’un minimum de satisfaction pour des personnes en situation de fragilité. Je cite des cas dans lesquels des pratiques délinquantes sont protégées par les institutionnels : Les associations des tutelles et curatelles dans lesquelles des sois-disant délégué-e-s mandataires judiciaires" agissent. Ces pratiques font froid dans le dos. Voir l’ouvrage de Valérie Labrousse (2014) : LES DEPOSSEDES. Enquête sur la mafia des tutelles. Il y a quelque chose dans ce secteur associateur qui relève de la perfection de l’ignoble : La prédation et l’escroquerie.
Il y a aussi des associations pour le logement. Là, Je ne pourrai pas dire comment elles fonctionnent. C’est le pire.
Il est important de bâtir la confiance entre les acteurs associatifs et les usagers pour redonner un sens à ce que veut dire accompagner. Malheureusement, la plupart des acteurs n’ont pas encore compris leur propre fonctionnement qui doit être inscrit dans la logique de souplesse et d’adaptation des moyens pour atteindre des objectifs intermédiaires et le danger dévastateur des logiques de gestion déshumanisante.