Il y a un parallèle entre la justice et la médecine.
Nous vivons un époque où des gens ne se font pas soigner fautes de moyens. Les maladies, bénignes au départ mais non soignées, vont devenir très graves et les soins aux malades coûter très cher à la collectivité.
De la même façon, le fait de ne pas « soigner » les faits de petites délinquances va engendrer des violences beaucoup plus dommageables pour toute la société du fait du sentiment de « Far West » qui s’installe où règne la loi du plus fort.
Si les procureurs décident (et c’est d’un arbitraire indigne d’une démocratie que cette décision sans justification publique) de classer sans suite tant d’affaires qui vont infecter gravement la société par la suite comme une maladie infectieuse non soignée, c’est parce qu’ils savent que la justice manque cruellement de moyens et que toute action judiciaire rogne un budget ridiculement faible.
La faute en revient aux tenants du « moins d’État », du "tout pour la rente« et à des individus comme Sarkozy qui voulait »punir" la justice de le poursuivre pour ses magouilles.
Seul un profond changement politique pourra renverser cet état de fait, déplorable pour un pays « développé ».
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