Ilest fréquent de voir assimilés les concepts de races et de cultures humaines.
Il n’y a pourtant pas de relation de cause à effet entre ces deux dimensions.
L’idée d’inégalité n’a aucun fondement scientifique, en revanche la diversité est observable.
Sil’on observe l’évolution des avancées technologiques de la préhistoire à nos jours, on pourrait penser qu’elles étaient autrefois plus aisées, voire même le fruit du hasard. C’est ignorer la complexité et la diversité des opérations impliquées dans les techniques les plus élémentaires. On peut considérer que toutes les cultures, à toutes les époques, ont eu leur part d’inventeurs, avec les mêmes exigences de créativité, d’innovation, de ténacité dans l’effort de recherche.
Mais ceci n’a entraîné de véritable mutation, de changements significatifs dans les rapports que l’homme entretient avec la nature,que deux fois dans l’histoire de l’humanité et à dix millénaires d’intervalle :
- la révolution néolithique
- et la révolution industrielle.
Ces bouleversements (périodes d’histoire particulièrement cumulatives) dépassent largement les influences singulières d’une culture ou d’une race et dépendent d’éléments au-delà de la conscience des hommes.