La célèbre chaîne de magasins Tally Weijl verse des salaires très bas à ses vendeuses et vendeurs. Les fiches de paie que les syndicats ont pu voir montrent que, dans plusieurs grandes villes du pays, cette entreprise ne paie que 3 470 francs par mois (converti en plein temps) à des vendeuses qui ont même suivi une formation de deux années. Et elles ne reçoivent pas de 13e mois. Vivre dignement avec des salaires aussi bas, c’est difficile.
Le cas de Tally Weijl montre qu’étant donné que même les entreprises qui ont du succès et dont les propriétaires font partie des 300 familles les plus riches de Suisse refusent de verser des salaires décents à leurs employé(e)s, un salaire minimum légal s’impose. C’est ce que demande l’initiative des syndicats sur les salaires minimums. Tout le monde profitera d’un oui au salaire minimum : les employeurs qui rémunèrent correctement leur personnel n’auront plus à craindre de concurrence déloyale. Les contribuables ne devront plus subventionner via l’aide sociale le système des bas salaires. Et les personnes qui touchent des bas salaires auront plus d’argent pour vivre. L’économie en sortira renforcée parce que cela créera plus de pouvoir d’achat ainsi que des emplois.
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