En réponse à :
« Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé »
les politiques ont parfaitement compris les choses et les instrumentalisent selon leur besoin du moment, l’électorat beaucoup moins,
il y a bien un fond de vérité dans le discours de sarko (qui ici souhaitait seulement récupérer l’adhésion des cathos) :
les valeurs laïcardes transmises par les instituteurs de la république ne sont effectivement pas les plus adéquates pour différencier le « bien et le mal »
et on peut sans mal accorder aux valeurs chrétiennes une supériorité morale que le libéralisme républicain laïcard totalement asservi au capital n’aura jamais.
c’est d’ailleurs tout à fait ce que décrit Niezsche avec son « Dieu est mort »
Il n’est par ailleurs en rien étonnant de voir le succès des pervers narcissiques et des sociopathes dans les sociétés libéralisées pro capitaliste de l’occident, ces malades mentaux qu’une société saine met systématiquement à la marge sont désormais dans nos sociétés la véritable élite actuelle et ce uniquement car les générations qui ont biberonnées à l’anticléricalisme républicain sont pour leur immense majorité incapables de distinguer ce genre de malades mentaux des gens normaux.
Une situation parfaitement décrite dans le livre de Lobaczewski sur la Ponérologie
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