Témoignage de Jeong Kyoungil échappée par miracle des enculés communistes Coréens née dans le camp de redressement, qui a vu sa mère dévorée par les chiens pour ne pas avoir été assez vite a faire un travail......
« Une pièce d’environ 50 m² sert de dortoir à 30 ou 40 prisonniers politiques. On dort sur un lit de fortune composé d’une planche de bois recouverte d’une couverture. La journée commence à 4 heures du matin avec une « période de travail pré-repas », qui dure jusqu’à 7 heures du matin. Puis le petit-déjeuner a lieu de 7 heures à 8 heures, mais ils ne nous servent que 200 grammes de gruau de maïs préparé de manière très sommaire à chaque repas. Puis on reprend le travail de 8 heures à midi, et on termine de déjeuner à 13 heures. On retourne de nouveau au travail de 13 heures à 20 heures, avant de dîner de 20 à 21 heures. Entre 21 et 23 heures c’est le moment de l’éducation idéologique. Si on ne mémorise pas les 10 codes d’éthique, ils ne nous laissent pas dormir. Voilà l’emploi du temps quotidien. »
« Un bol de 200 grammes de mauvais gruau de maïs nous était uniquement servi si nous avions terminé nos tâches quotidiennes. Dans le cas contraire nous n’avions pas à manger. Les tâches quotidiennes consistent à retirer les mauvaises herbes envahissantes dans les champs en les balayant. Chaque personne se voyait affecter 1 157 m² du champ et seuls ceux qui avaient fini leur tâche étaient nourris. Lorsqu’on ne finissait que la moitié, ils ne nous donnaient que la moitié de la nourriture. »
« Voir des gens mourir arrivait fréquemment – chaque jour. Pour être honnête, contrairement à ce qui se passe dans une société normale, on y voyait des raisons de se réjouir plutôt que d’être triste parce que ramener un corps et l’enterrer vous assurait un autre bol de nourriture. Je me chargeais d’enterrer des morts. Lorsqu’un officier m’y enjoignait, je rassemblais quelques personnes et j’enterrais les corps. Après avoir reçu une ration supplémentaire pour ce travail, j’étais plutôt content que triste. »
Il est par ailleurs établi que les autorités nord-coréennes utilisent une « cellule de torture », un cube dans lequel il est impossible de se tenir debout ou de s’allonger. Les « détenus perturbateurs » y sont jetés pendant au moins une semaine, mais Amnesty International a connaissance d’un cas où un mineur a été maintenu dans cette cellule pendant huit mois.
Dans la plupart de ces camps, aucune pièce d’habillement n’est fournie et les détenus connaissent des hivers très rudes. Les prisonniers sont également censés consacrer de longues heures à des tâches manuelles ardues et souvent inutiles.
La nourriture dans les camps est en quantité limitée. Des gens mangeaient des rats ou des grains de maïs retirés de déjections animales dans le seul but de survivre – toute personne prise sur le fait risque d’être détenue à l’isolement ou de subir d’autres formes de torture.
Des centaines de milliers de personnes existent, privées de quasiment tous leurs droits, et sont essentiellement traitées comme des esclaves, dans des circonstances parmi les pires portées à notre connaissance au cours des 50 dernières années.
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