En réponse à :
Cher Sampiero,
Vous vous trompez lourdement.
Comme vous je fustige les dominants et le système néo-libéral qui favorise les plus riches.
Certains « gens du voyage » ne travaillent pas dur, mais profitent du travail des classes moyennes pour s’enrichir à bon compte. Les riches gadjos sont généralement bien protégés pour subir des cambriolages. Non, ce qui m’horripile, c’est cette bienveillance coupable ou innocente nos bien-pensants qui s’imaginent que ces gens représentent la dernière classe des opprimées, en remplacement de la classe ouvrière qui n’existe plus sur le papier.
Cela fait plus de 20 ans que je fréquente les gitans, tziganes et autres rom et je peux vous affirmer que si vous ne faites pas partie de leur communauté, vous êtes considérés comme une sous classe d’hommes. Une sorte d’esprit de clocher dont les sédentaires ne sont pas en reste.
Je ne suis ni meilleur ni pire que ces gens. C’est mon éducation qui fait la différence : honneur, respect et altruisme. Connaissez-vous seulement les valeurs fondamentales de ces voyageurs ?
Le seul moyen de les intégrer est je le répète, l"éducation de nos fondements humanistes et républicains. L’homme de la nature n’est pas l’homme de culture.
Jean Ferrat chantait le temps des derniers tziganes, une belle chanson de lutte libertaire dont les gens du voyage n’ont que faire. Quand le symbolique se confond avec le réel...
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