Il est très difficile de juger un cas comme celui-là, et franchement, je n’aurais pas aimé être un juré de cette cours d’assise.
Il est clair que Jacqueline Sauvage a supporté pendant des années sans rien dire une situation qu’elle aurait dû dénoncer, il existe chez nous des écoutants, des assistantes sociales, des associations qu’elle pouvait contacter, sans compter la police ou la gendarmerie. Elle ne l’a pas fait et a laissé la situation s’envenimer jusqu’au jour où la goutte d’eau a fait déborder le vase et elle s’est fait justice. Les torts sont évidemment des deux côtés.
Je ne considère pas que tirer dans le dos contredit forcément la légitime défense, si vous êtes face à quelqu’un de beaucoup plus fort que vous qui en veut à votre vie, il est impossible d’être fair-play. Ce n’est pas l’avis de la loi, bien entendu. Cependant, ce n’est pas sur ce point que l’on devrait juger cette femme, mais sur le fait qu’elle ait caché sa situation pendant toutes ces années, au détriment de ses propres enfants.
On peut aussi considérer que les années de souffrance qu’elle a subi sont une punition suffisante pour qu’il n’y ait pas besoin d’en rajouter. Comme je l’ai dit, c’est un cas très délicat.
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